Centre de formation adultes 

Action sociale et médico-sociale

La Berlière – Chemin de Saint Joseph 84400 RUSTREL
erica.estevan@orange.fr

Tél. 06 07 05 78 34

                           Siret n°792 653 826 000 26
Déclaration d’organisme de formation n°938 403 999 84

Informations pratiques VAE ASS

Les informations utiles – VAE ASS : recevabilité, dépôt, post-jury VAE, information nouveau référentiel  (vae.gouv.fr)

La recevabilité et le dépôt de la VAE

À partir du 1er octobre 2017 (décret n° 2017-1135 du 4 juillet 2017), tout candidat à la validation des acquis de l’expérience doit justifier d’au moins une année d’activités salariées, non salariées ou bénévoles en continu ou non en rapport avec le contenu du diplôme visé. Seront prises en compte également  » les périodes de formation en milieu professionnel, les périodes de mise en situation en milieu professionnel, les stages pratiques de contrat d’apprentissage, de contrat de professionnalisation ou de contrat unique d’insertion. Cette durée est calculée sur le nombre d’heures correspondant à la durée de travail effectif à temps complet en vigueur dans l’entreprise en fonction de la période de référence déterminée. La durée des activités réalisées hors formation doit être supérieure à celle des activités réalisées en formation ».

Qu’est-ce que l'ASP ?

  • ASP : Agence de services et de paiement.

    L’ASP est un établissement public administratif, sous la tutelle du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche et du ministère chargée de l’Emploi. L’ASP accompagne les décideurs du secteur public dans la mise en œuvre de leurs politiques, son champ d’’intervention est interministériel.

    L’Agence met en œuvre des dispositifs d’aides dans des secteurs très variés tels que : l’agriculture, l’aquaculture, la forêt, la pêche, l’emploi, l’éducation et la formation professionnelle, l’insertion, l’intégration, la solidarité et l’action sociale, l’aménagement du territoire, le développement local et rural, la protection de l’environnement et la promotion du développement durable, l’aménagement foncier outre mer…

    Dans ces différents champs d’intervention, l’Agence développe des métiers et des savoir-faire multiples :

    • Gestion administrative et financière des aides publiques : elle instruit les demandes d’aides, vérifie leur éligibilité, contrôle le respect éventuels des engagements pris par les bénéficiaires, exécute les paiements, les recouvrements et l’apurement des indus. L’agence peut exercer toute autre activité nécessaire à la gestion de ces aides et notamment l’accueil et le renseignement des bénéficiaires.

    Elle peut à la fois mettre en œuvre des paiements de masse mais aussi des paiements pour des dispositifs territoriaux.
    Elle dispose d’une expertise reconnue dans la gestion de dispositifs d’aides faisant intervenir de multiples sources de financement.

    • Assistance technique et administrative à la mise en œuvre de politiques publiques : elle apporte un appui aux instances locales, nationales, et européennes dans la préparation et l’élaboration de nouvelles politiques impliquant le versement d’aides publiques. Elle conçoit et développe des outils informatiques de type extranet, elle forme les utilisateurs et leur apporte une assistance.
    • Suivi et évaluation des politiques publiques : elle élabore des outils de valorisation de données et de pilotage des mesures et des programmes, des outils de cartographie, des enquêtes de satisfaction. Elle réalise sur demande des études dans les domaines couverts par son champ d’intervention, au niveau national et européen. Elle apporte ainsi à ses commanditaires des conseils et des propositions opérationnelles au service de la stratégie, de l’évaluation et de la prise de décision.

Pourquoi l’ASP gère le sanitaire et le social ?

Afin de garantir l’effectivité du droit individuel à la VAE, la DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale/ Ex-DGAS) a décidé de confier la gestion de la VAE sanitaire et sociale à un opérateur externe.

Cette externalisation gérée par l’ASP a été mise en place le 1er septembre 2006 ; une convention signée avec le Ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, le Ministère de la Santé et des Solidarités, le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’’Industrie, gère les missions confiées à l’ASP/ Unité nationale d’appui aux certifications sanitaires et sociales (UNACESS) qui sont :

    • Information des candidats sur le parcours, les étapes de la VAE et envoi du livret 1, en contactant le centre d’’appel au numéro 0810 017 710.
    • Gestion des livrets 1 et des livrets 2 : réception des livrets 1 et proposition de recevabilité auprès des DRJSCS, notification des résultats de recevabilité, réception et conservation des livrets 2 en attente d’’organisation des sessions et archivage des livrets 1.
    • Indemnisation des membres de jurys de la VAE et de la certification initiale, dès réception des états de frais.
    • Développement et mise à jour du site web http://vae.asp-public.fr : le candidat peut télécharger les dossiers de recevabilité et de validation des acquis, et obtenir des informations sur les dispenses/allègements, l’’accompagnement/ financement etc. 
    • Assistance technique : l’UNACESS travaille en collaboration avec les services informatiques du Siège de l’’ASP sur le développement et les évolutions d’Odessa et dispense par ailleurs une assistance sur le logiciel auprès des utilisateurs et une veille règlementaire aux partenaires (réalisation de guides, supports, etc.).
    • Formation au logiciel Odessa et aux principes généraux de la VAE : les formations s’adressent aux nouveaux agents de l’UNACESS, aux opérateurs du centre d’’appel et aux services déconcentrés tels que les DRJSCS, les pôles emploi et les points relais conseils. Le contenu des programmes et les supports de formation varient en fonction du public concerné.
    • Valorisation des données : l’extraction des données statistiques à partir du logiciel Odessa permet de tracer l’’activité de la VAE par région et par étape de traitement, mais aussi d’’éclairer sur la complexité du domaine de la VAE sanitaire et sociale et des avancées qui ont été conduite dans ce domaine. L’UNACESS réalise des bilans d’activités mensuels, trimestriels et annuels.

Votre démarche

Afin de garantir l'effectivité du droit individuel à la VAE, la DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale/ Ex-DGAS) a décidé de confier la gestion de la VAE sanitaire et sociale à un opérateur externe.

Cette externalisation gérée par l'ASP a été mise en place le 1er septembre 2006 ; une convention signée avec le Ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, le Ministère de la Santé et des Solidarités, le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’'Industrie, gère les missions confiées à l'ASP/ Unité nationale d'appui aux certifications sanitaires et sociales (UNACESS) qui sont :

    • Information des candidats sur le parcours, les étapes de la VAE et envoi du livret 1, en contactant le centre d’'appel au numéro 0810 017 710.
    • Gestion des livrets 1 et des livrets 2 : réception des livrets 1 et proposition de recevabilité auprès des DRJSCS, notification des résultats de recevabilité, réception et conservation des livrets 2 en attente d’'organisation des sessions et archivage des livrets 1.
    • Indemnisation des membres de jurys de la VAE et de la certification initiale, dès réception des états de frais.
    • Développement et mise à jour du site web http://vae.asp-public.fr : le candidat peut télécharger les dossiers de recevabilité et de validation des acquis, et obtenir des informations sur les dispenses/allègements, l’'accompagnement/ financement etc. 
    • Assistance technique : l'UNACESS travaille en collaboration avec les services informatiques du Siège de l'’ASP sur le développement et les évolutions d’Odessa et dispense par ailleurs une assistance sur le logiciel auprès des utilisateurs et une veille règlementaire aux partenaires (réalisation de guides, supports, etc.).
    • Formation au logiciel Odessa et aux principes généraux de la VAE : les formations s'adressent aux nouveaux agents de l’UNACESS, aux opérateurs du centre d’'appel et aux services déconcentrés tels que les DRJSCS, les pôles emploi et les points relais conseils. Le contenu des programmes et les supports de formation varient en fonction du public concerné.
    • Valorisation des données : l'extraction des données statistiques à partir du logiciel Odessa permet de tracer l'’activité de la VAE par région et par étape de traitement, mais aussi d’'éclairer sur la complexité du domaine de la VAE sanitaire et sociale et des avancées qui ont été conduite dans ce domaine. L'UNACESS réalise des bilans d'activités mensuels, trimestriels et annuels.

L'étude personnalisée de la demande de VAE fait partie intégrante de l'examen de recevabilité. Elle est réalisée par les services académiques qui vérifient  la durée de l'expérience (1 an) ainsi que le lien entre les activités exercées et le diplôme visé.
Une participation forfaitaire de 250 euros est applicable pour toute demande recevable et sa prise en charge est  prévue sur les fonds de la formation professionnelle continue (décret n° 2017-1135 du 4-7-2017).

La demande de recevabilité (livret 1) devra être réalisée de façon dématérialisée sur votre compte Francevae.fr. Pour cela, il est fortement recommandé de participer à une réunion d'information pour prendre connaissance des fonctionnalités.

Pour obtenir le livret 1 : Télécharger le livret 1 de recevabilité sur Vae.gouv.fr  

Si votre demande est recevable, vous devez ensuite élaborer un dossier (livret 2) détaillant votre expérience professionnelle ou bénévole en rapport avec le champ du diplôme visé. Ce livret doit permettre au jury d'évaluer les compétences professionnelles acquises au regard du référentiel du diplôme.

Modalités de dépôt

Date limite de dépôt : 30 juin 2023

Date prévisionnelle pour l’oral : 07 décembre 2023

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Fiche outil : l’étape post-Jury VAE

Côté jury

Rappel – Le jury de validation procède au contrôle et à l’évaluation des compétences professionnelles du candidat acquises par l’expérience : il vérifie si les acquis dont le candidat fait état correspondent aux compétences,  aptitudes et connaissances exigées par les référentiels de la  certification  et d’emploi pour obtenir le diplôme, le titre ou le certificat de qualification. Le jury est souverain.
Art. R335-9 du Code de l’éducation

Trois types de décision peuvent être
prises par le jury : 

Le jury estime que les acquis du candidat sont en adéquation avec les attendus de la certification visée. La certification est attribuée dans sa totalité.
Lorsque les acquis du candidat correspondent aux compétences, aptitudes et connaissances exigées pour obtenir la certification visée, le jury prend une décision de validation totale et propose l’attribution du diplôme, du titre ou du certificat de qualification.
Art. R335-9 du Code de l’éducation

Le jury estime que les acquis du candidat ne lui permettent pas de répondre aux objectifs de la certification visée. La certification n’est pas attribuée.
Lorsque les acquis du candidat ne correspondent à aucune  compétence, aptitude et  connaissance exigées pour obtenir la certification visée, le jury prend une décision de refus d’attribution du diplôme, du titre ou du certificat de qualification.
Art. R335-9 du Code de l’éducation

Le jury estime que les acquis du candidat sont en partie en adéquation avec les attendus de la certification et lui permettent de répondre partiellement aux objectifs de cette certification.
Le jury peut délivrer une ou plusieurs parties identifiées de certification professionnelle classée au sein du Répertoire national de certifications professionnelles et visant à l’acquisition d’un ou plusieurs blocs de compétences.
Dans ce cas, il identifie les aptitudes, compétences et connaissances qui feront l’objet de l’évaluation complémentaire nécessaire à l’obtention du diplôme, titre ou certificat de qualification.
Dans l’enseignement supérieur, les règles sont identiques Art. L613-3 et s. modifiés du code de l’éducation.

Le jury remplit une notification qui reprend la décision finale et les préconisations éventuelles. Cette notification est adressée au candidat par courrier sous la forme soit :

  • d’attestations de compétences,
  • de livret de certification.

Le président du jury adresse à l'organisme certificateur  un rapport précisant :

  • l’étendue de la validation accordée ;
  • la nature des aptitudes, compétences et connaissances que le candidat doit acquérir et qui doivent faire l’objet d’une évaluation complémentaire en cas d’attribution d’une ou plusieurs parties de certification.

► Consultez la fiche outil : Validation partielle : comment acquérir une expérience complémentaire ?

Côté candidat

Le candidat obtient sa certification qui a la même valeur qu’une certification obtenue après une formation. Son projet VAE est terminé. Inutile pour lui de mentionner dans son CV la modalité d’obtention de cette certification !

Le jury ne valide rien. La déception peut être grande pour le candidat qui s’est investi pendant plusieurs mois sans résultat. Le jury étant souverain, sa décision ne peut être annulée. L’absence de validation ne signifie pas une absence de compétences, mais plutôt une difficulté à bien comprendre les attendus de la démarche.

La décision du jury est notifiée par l’autorité administrative qui délivre la certification. Si comme toutes décisions administratives, elle est susceptible d’un recours gracieux ou hiérarchique, le Conseil d’Etat a eu l’occasion de rappeler que cette décision est fondée sur l’appréciation portée sur la valeur des candidatures par la délibération du jury devant lequel l’intéressé s’est présenté.
L’autorité administrative en est liée. Autrement dit, la décision administrative doit être conforme au principe de souveraineté du jury énoncé par les dispositions législatives et réglementaires.
Par conséquent, une telle décision ne peut être annulée car elle ne peut être entachée d’erreur de droit.
Conseil d’Etat du 3.07.09, n° 304154
Le travail de réflexion que le candidat a entrepris sur son parcours peut avoir des effets positifs.
Le candidat aura maintenant une vision différente de son métier et constatera ainsi les bénéfices de sa démarche dans sa pratique professionnelle. Les effets de la VAE sont plus importants que l’unique obtention d’un diplôme !
S’il reste motivé, il peut envisager de recommencer intégralement la démarche ou d’envisager
d’autres voies/possibilités :

  • en réalisant un bilan de compétences pour réorienter son projet professionnel ;
  • en s’engageant dans un parcours de formation ;
  • en déposant un dossier de VAE pour une certification, plus en adéquation avec son expérience ;
  • en trouvant des solutions pour acquérir une expérience supplémentaire.

Avant toute décision, il est conseillé au candidat de faire appel à son accompagnateur initial, à son conseiller VAE du centre de conseil, ou à son employeur qui le guideront dans son projet.
► Consultez la fiche outil : Prise en charge d’une démarche VAE (particuliers)

Le jury valide une partie de la certification. L’intégralité des compétences exigées dans le  référentiel de certification  n’ont pas pu être constatées par le jury.

A savoir : une compétence élevée dans un des domaines de la certification visée ne compense en rien un déficit de compétence dans un autre domaine.

À savoir : Le candidat peut éventuellement contacter les organismes certificateurs pour avoir des précisions sur les préconisations du jury.

En cas de validation partielle, plusieurs solutions s’offrent au candidat pour compléter ses acquis :

  • Effectuer une formation complémentaire - Spécificités du financement de l’étape post-jury : la prise en charge financière de cette étape dépend du statut du candidat et doit être négociée avec l'employeur.
  • Chèque post-VAE : Dans le cas d’une validation partielle prononcée par le jury, certaines régions proposent une aide au regard du procès-verbal du jury et d’un devis (exemples : Région PACA, Région Bourgogne).
  • ► Consultez la fiche outil : Prise en charge d’une démarche VAE (particuliers) 
  • Produire des travaux écrits exigés ou non par le jury (mémoires, rapports, ouvrages, press book)
  • Acquérir une nouvelle expérience dans le ou les domaines non validés
  • Avant de prendre sa décision, le candidat peut faire appel à son prestataire accompagnateur ou à son conseiller PRC ou à son employeur, afin d’étudier la modalité la plus pertinente pour compléter ses acquis. NB : un entretien post-jury est souvent prévu dans les contrats de prestation d’accompagnement en VAE

À savoir : En tout état de cause, la motivation du candidat, son éducation, son réseau de connaissances, sa capacité à rebondir seront déterminants pour la poursuite de sa démarche.

Si le candidat choisit de poursuivre sa démarche de validation par la VAE, il doit se renseigner auprès de son organisme certificateur sur les points suivants :

  • Durée de validité de son avis de recevabilité
  • Calendrier des prochaines sessions de validation. NB : certains organismes certificateurs n’organisent qu’une seule session de validation VAE par an
  • Date limite de dépôt de son nouveau dossier de validation (livret 2).

Attention :

  • Le candidat ne peut faire qu’une seule demande au cours de la même année civile.
  • Pour des certifications différentes, le candidat peut déposer au maximum 3 demandes au cours d’une même année civile auprès du ou des organismes certificateurs concernés.
    •  

Côté accompagnateur

Après le passage devant le jury, en cas de validation partielle, chaque candidat a la possibilité de poursuivre sa démarche avec son accompagnateur. Dans la plupart des cas, le candidat bénéficie, à minima, d’un entretien de suivi VAE souvent prévu au contrat de prestation d’accompagnement initial.
 

L’accompagnateur doit prendre en compte la volonté du candidat, son statut et les préconisations éventuelles du jury.
Le niveau de prise en charge financière peut conditionner la durée de la prestation d’accompagnement post-jury. La signature d’un nouveau contrat de prestation d’accompagnement est nécessaire pour cadrer le déroulement de cette étape.
Cette prestation post-jury peut comprendre les points suivants :

  • Bilan sur le passage devant le jury : les points forts, les points faibles, le ressenti, etc.
  • Point sur la décision et les préconisations du jury
  • Définition d’un plan d’actions
  • Repérage et organisation des démarches nécessaires : par exemple, recherche et prise de contact avec les organismes de formations susceptibles de convenir à l’objectif du candidat

Avant toute décision sur les suites à donner au projet, il est important que l'accompagnateur étudie, avec le candidat, les raisons de son échec partiel ou total :

  • La VAE n’était pas le meilleur moyen et/ou le meilleur moment, pour ce candidat, d’accéder à la certification
  • La certification visée était trop éloignée de son expérience 
  • Les compétences n’étaient pas suffisamment explicitées 
  • Le candidat a mené la démarche seul ou n’a pas bénéficié d’un accompagnement approprié à ses besoins 
  • Etc.

► Consultez la fiche outil : Validation partielle : comment acquérir une expérience complémentaire ?

Côté employeur

Qu’il ait réalisé sa VAE de manière individuelle ou dans le cadre d’un projet collectif, le salarié a obtenu sa certification. Il convient à son employeur de lui proposer un entretien pour faire le bilan de sa démarche et respecter les engagements éventuels prévus en termes de reconnaissance.
Si le candidat a réalisé sa VAE dans le cadre d’un projet collectif organisé par l’entreprise, l’employeur peut prévoir un entretien-bilan collectif ou individuel avec les autres salariés certifiés.
Il peut mettre à profit cette réussite par différents moyens :

  • Valorisation du travail effectué auprès des autres salariés de l’entreprise ("pot" convivial, annonce dans Intranet ou le journal de l’entreprise…) 
  • Réalisation d’un bilan permettant éventuellement la reconduction d’une démarche de VAE

Les bénéfices de cette réussite, pour l’entreprise, sont multiples :

  • Développement de la mobilité interne et de l’employabilité
  • Motivation et fidélité à l’entreprise
  • Effet d’entraînement sur tous les effectifs
  • Professionnalisation
  • Valorisation de l’image de l’employeur
  • Valorisation d’un ou plusieurs métiers

Que le candidat ait réalisé sa VAE de manière individuelle ou dans le cadre d’un projet collectif, il convient de lui proposer un entretien-bilan pour réfléchir aux raisons de ce refus de validation. Il est important d’insister sur le fait que cet échec ne remet pas en cause ses compétences professionnelles.
Plusieurs pistes sont envisageables pour le salarié qui souhaite poursuivre sa démarche :

  • Réaliser un bilan de compétences pour réorienter son projet professionnel 
  • S’engager dans un parcours de formation pour acquérir ou développer ses connaissances 
  • Déposer un nouveau dossier de VAE pour retenter la même certification 
  • Déposer un dossier de VAE pour une nouvelle certification 
  • Trouver les moyens d’acquérir une expérience supplémentaire.

Toutes les étapes sont à reprendre intégralement. C’est pourquoi l’employeur doit, avant toute décision :

  • Formaliser les conséquences pour l’entreprise d’une poursuite de la démarche 
  • Etablir un diagnostic par rapport aux enjeux de l’entreprise 
  • Construire un nouveau budget, en tenant compte du plan de formation global de l’entreprise, du délai de carence d’un congé VAE par exemple, etc.

Si tel est son choix, l’employeur peut soutenir son collaborateur en prenant en charge, éventuellement avec son OPCO, en tout ou partie :

  • Les coûts de formation
  • Les absences pour bilan de compétences ou démarche VAE
  • L’accompagnement à la rédaction de son nouveau dossier de validation.

Il peut également donner à son salarié l’opportunité d’acquérir de l’expérience en lui confiant des missions en adéquation avec la certification qu’il vise.

Que le candidat ait réalisé sa VAE de manière individuelle ou dans le cadre d’un projet collectif, il est nécessaire de comprendre les raisons de la validation partielle. Il est important d’insister sur le fait que cet échec ne remet pas en cause ses compétences professionnelles.
Plusieurs pistes sont envisageables pour le salarié qui souhaite poursuivre sa démarche :

  • se former pour acquérir les compétences manquantes ;
  • choisir d’obtenir cette certification par la voie de la formation ;
  • trouver les moyens d’acquérir une expérience supplémentaire.

L’employeur a tout intérêt à soutenir son collaborateur pour qu’il puisse obtenir la validation totale de sa certification.
Si tel est son choix, l’employeur peut soutenir son collaborateur en prenant en charge,
éventuellement avec son OPCO, tout ou partie :

  • les coûts de formation,
  • les absences pour bilan de compétences ou démarche VAE,
  • l’accompagnement à la rédaction de son nouveau dossier de validation.

Il peut également donner à son salarié l’opportunité d’acquérir l’expérience qui lui manque en lui confiant des missions en adéquation avec les compétences restant à valider.

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La réforme du DEASS

C’est l’arrêté du 22 août 2018 relatif au socle commun de compétences et de connaissances des formations du travail social de niveau II qui fixe de nouvelles modalités pour le domaine social.

Pour faire simple, une passerelle est créée entre les cinq métiers du domaine social ci-dessous :

  • Educateur Spécialisé (DEES)
  • Educateur de Jeunes Enfants (DEEJE)
  • Assistant de Service Social (DEASS)
  • Educateur Technique Spécialisé (DEETS)
  • Conseiller en Economie Social et Familiale (DECESF)

Les débouchés du DEASS

L’assistant de service social (ASS) exerce dans le respect de la définition du travail social figurant à l’article D. 142-1-1 du code de l’action sociale et des familles. Il intervient auprès de personnes confrontées à diverses difficultés : économiques, d’insertion, familiales, de santé, de logement. Il accueille, soutient, oriente et accompagne la construction de projets en tenant compte des potentialités des personnes et des possibilités offertes par la collectivité.

  • L’évaluation de la situation des accompagnés ;
  • Le conseil et l’orientation des personnes en difficulté ;
  • L’accompagnement des personnes sur la base d’un projet ;
  • La participation au développement social local.

Les domaines et secteurs d'intervention sont extrêmement diversifiés compte tenu de la variété des employeurs.

Les assistants de service social sont principalement employés par :

  • Les collectivités locales (départements et communes) ;
  • L’État (ministère chargé des Affaires sociales, de l’Éducation nationale, de la Justice etc.) ;
  • Des établissements publics (hôpitaux etc.) ;
  • Les organismes de protection sociale (caisses de Sécurité sociale, d’allocations familiales, de retraite) ;
  • Des associations du secteur sanitaire et social.

Les domaines et secteurs d’intervention sont extrêmement diversifiés compte tenu de la variété des employeurs.

Les assistants de service social peuvent exercer dans le secteur privé ou dans le cadre d’une des trois fonctions publiques.

1. Avec de l'expérience professionnelle et une formation complémentaire, l'assistant de service social peut accéder à des postes d'encadrement tels que :

  • Responsable de circonscription d'action sociale ou d'unité territoriale ;
  • Conseiller technique ;
  • Chef de service ;
  • Directeur d'établissement ou d'association

2. Les assistants de service social peuvent également poursuivre une formation supérieure pour l'obtention :

  • Du certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsable d'unité d'intervention sociale (CAFERUIS) ;
  • Du diplôme d'État d'ingénierie sociale (DEIS) ;
  • Du certificat d'aptitude aux fonctions de directeur d'établissement ou de service d'intervention sociale (CAFDES).

Peuvent être admis en formation préparant au diplôme d'État ASS, les candidats remplissant au moins une des conditions suivantes :

  • Être titulaire du baccalauréat ;
  • Être titulaire d’un diplôme, certificat ou titre homologué ou inscrit au répertoire national des certifications professionnelles au moins au niveau 4 ;
  • Bénéficier d’une validation de leurs étudesde leurs expériences professionnelles ou de leurs acquis personnels, en application de l’article L 613-5 du code de l’éducation.

Les candidats doivent satisfaire aux modalités d'accès à la formation organisées par chaque établissement de formation :

  • Formation initiale (y compris apprentissage) :
    • Modalité d'inscription: Parcoursup ;
    • Modalités d'admission : un dossier dématérialisé et un entretien.
       
  • Formation continue (y compris contrat de professionnalisation) : 
    • Modalité d'inscription : envoi du dossier à l'établissement de formation ;
    • Modalité d'admission : un dossier et un entretien.

La formation se déroule en six semestres. Elle comprend, en alternance, 52 semaines de formation pratique et 1 740 heures de formation théorique.

La formation théorique est constituée de quatre domaines de formation (DF) :

  • DF1 : Intervention professionnelle en travail social - 650 heures ;
  • DF2 : Analyse des questions sociales de l’intervention professionnelle en travail social - 574 heures ;
  • DF3 : Communication professionnelle en travail social - 248 heures ;
  • DF4 : Dynamique interinstitutionnelle, partenariats et réseaux - 268 heures.

À l’entrée en formation, les candidats font l’objet d’un positionnement des acquis de leur formation et de leur expérience professionnelle. À l’issue de ce positionnement, ils peuvent bénéficier d’un allègement de formation dans la limite d’un tiers de la durée de la formation. À cela peut s’ajouter, le cas échéant, une dispense de formation correspondant au socle commun (DF3 et DF4) pour les candidats déjà titulaires d’un autre diplôme d’État du travail social du même niveau. 

La formation est sanctionnée par le diplôme d’État d’assistant de service social (DEASS) délivré par le ministère chargé des Affaires sociales et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. L’obtention du diplôme est subordonnée à la validation des huit blocs de compétences. Chacun des blocs est validé, en totalité ou en partie, en cours de formation. La certification comprend huit épreuves.

Durant la formation, chaque unité d’enseignement est affectée d’une valeur en crédits européens sur la base de 30 crédits pour l’ensemble des unités d’enseignement d’un semestre (soit 180 crédits ECTS pour les six semestres). 

En fonction de la situation financière de l’étudiant ou de sa famille, des bourses d’étude peuvent être attribuées par les conseils régionaux. 

points

DC

DC1

Bloc de compétences

Bloc de compétences n° 1 : Construction de la relation éducative

Épreuve de certification

Étude de relation éducative

DC1

Bloc de compétences n° 2 : Analyse de la construction d’un projet éducatif professionelle

Mémoire de pratique professionnelle

DC2

Bloc de compétences n° 3 : Conception et conduite de la mise en situation professionnelle

Mise en situation pratique sur site qualifiant

DC2

Bloc de compétences n° 4 : Organisation du travail

Organiser et planifier des activités professionnelles 

DC3

Bloc de compétences n° 5 : Expression et communication écrite et orale

Analyse d’un travail en équipe pluri professionnelle

DC3

Bloc de compétences n° 6 : Communication professionnelle en travail social

Elaboration d’une communication professionnelle

DC4

Bloc de compétences n° 7 : Connaissance et analyse des contextes institutionnel

Contrôle de connaissances

DC4

Bloc de compétences n° 8 : Mobilisation des acteurs et des partenaires

Dossier à partir d’un questionnement en lien avec le terrain